Bonjour à tous!

Par où commencer ?

J’avais mis en route plusieurs petits chantiers sur lesquels j’allais quand j’avais un moment, mais je vous en parlerai une autre fois parce que là, depuis quelques jours, sous l’impulsion de Yoyo, nous avons entrepris de fermer réellement le fenil.

Il fallait commencer par araser le mur entre le fenil et la grange :

Pour cela, coffrer comme on a fait sous les fenêtres.

Mais pour coffrer, on devait enlever le plancher que j’avais posé de façon provisoire pour pouvoir entreposer les cartons suite au déménagement. On pourrait même dire aux déménagements, car quand les enfants déménagent, c’est très souvent en en entreposant chez nous…

  (photo de juillet 2011) 

Vous voyez tout ce « foutoir » au-dessus de la grange : et bien, après un nouveau tri, tout est passé de l’autre côté, sauf des livres qui ont enfin rejoint leurs étagères. (pas tous, il n’y a pas assez d’étagères !)

 Les cartons et autres objets accumulés sont donc maintenant sur le nouveau plancher, au-dessus de l’ancien fenil.

J’ai enfin terminé la partie surélevée au-dessus des fenêtres. J’ai mis les dix centimètres de laine de roche en plus, et j’ai posé l’OSB.

Je suis en train de boucher l’extérieur de cette partie.

J’ai utilisé pour ça les lames de parquet en chêne qui restaient de l’étage. Il en a manqué, mais je me suis débrouillée avec des coupes de plans de travail qui ont servi pour les marches de l’escalier.

Là, on voit bien que ce n’est pas encore terminé : en plus de la bande du haut, je dois cacher le dessous. J’ai tout ce qu’il faut et même, depuis quelques jours, mon pistolet ! Bref, il ne me reste qu’à dégainer ! Bon, ce n’est pas vraiment pratique de travailler à cet endroit : j’ai les pieds sur les 20cm d’arase, et mes cheveux se prennent dans la poutre et ça m’énerve…Mais je vais le faire, vous verrez !

Le dessus de la grange débarrassé, on a poussé les plaques d’OSB pour accéder au mur et avoir la possibilité de coffrer.

(Coffrage beaucoup plus facile d’accès, mais un peu plus compliqué du côté poutre !)

Pour l’arase elle-même, je ne vous raconte pas, c’est la même chose que sous les fenêtres ( Fermeture de l'ancien fenil (4) ).

  Allez! Photos!

(Nous avons du scier les poutres qui dépassaient du mur, et je peux vous dire que le coeur, c'est dur,dur!) 

Et voici les dernières photos en dates:

Après dé-bâchage,

                   Vendredi 15 juin  (oh? Qui c'est là-haut?)

                    Dimanche 17 juin

Dès qu'on a enlevé l'échafaudage, je poste une nouvelle photo...

                                           A bientôt!

Le samedi après-midi, nous avons bien travaillé.

Personnellement, j'ai un peu perdu du temps autour de l'oeil de boeuf quand il a fallu enduire la partie du dessus...

Avec la poulie prêtée par notre voisin, pas de problèmes pour monter les seaux.

Le soir, quand nous avons arrêté, les deux tiers du mur étaient enduits.

Dominique, Gabrielle, Maryvonne et Christian sont restés avec nous et ont dormi à la maison. Les autres sont rentrés chez eux et ne pouvaient pas revenir le lendemain (à part Monique, bien sûr!). C'était dommage parce qu'ils avaient bien fait avancer le chantier, mais nous sommes contents d'avoir fait leur connaissance et nous les remercions d'avoir consacré cette journée à notre pignon. Nous espérons qu'ils ont appris ou consolidé technique(s) et savoir-faire qu'ils pourront utiliser.

Dimanche matin, nous nous sommes remis au travail de 9h00 à 12h30.

Nous n'étions plus que sept. Yoyo s'est chargé des bétonnières avec un(e) aide.( J'étais en haut et je n'ai pas tout vu...)

Nous avons continué l'enduit.

Au début, c'était un peu difficile car on aurait voulu que la reprise soit invisible, mais c'est impossible: c'est un corps d'enduit, avec du sable 0/4 et c'est normal que, même si les deux parties sont bien liées, il y ait quelques sur-épaisseurs à cause des grains.

Et Monique de me dire: " Ce n'est pas un enduit de finition! C'est un corps d'enduit!"

On avait aussi nos bras et poignets un peu fatigués, et certains ont mis un petit moment avant d'être efficaces. (Moi, par exemple...)

Heureusement, le grand Vincent est arrivé à temps pour finir le tour de l'oeil de boeuf. On lui avait réservé ce travail car la veille, c'est lui qui avait enduit autour de la porte-fenêtre.

Pause repas, pas trop tard: train à prendre pour Paris, voyages de retour avancés pour cause d'élections...

Et voilà qu'au moment du café, il se met à pleuvoir! Et pas qu'un peu!

Au début, la pluie tombait bien à la verticale, et puis elle a pris un sens oblique qui ne nous a pas plu du tout!

Comme par hasard, le vent, qui le plus souvent, ici, vient de l'ouest, (pour preuve je vous montrerai, un jour prochain, notre pommier...) s'est mis à souffler de l'est.

Panique à bord! S'il pleut comme çà tout l'après-midi, l'enduit de ce matin va être massacré!

D'accord, nous avions prévu des bâches, mais c'était surtout pour travailler dessous au cas où...

Je vous passerai les détails et les efforts de tous pour installer deux bâches de 6x10m à partir du faîtage, sous la pluie battante...

Après çà, nous avons décidé d'arrêter le chantier. tout le monde était trempé et trois étaient déjà en retard pour rentrer chez eux à temps pour voter.

C'est vrai qu'on était tous déçus parce que s'il n'avait pas plu comme cela, à 16h00, l'enduit aurait été terminé.

Mais bon, prenons les choses du bon côté: vu le temps qu'il faisait ces jours, on aurait pu avoir de la pluie aussi le samedi!

J'ai conduit Gabrielle à la gare du TGV et le soir, la maison nous a paru bien vide après toute cette animation!

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                                                 A suivre...